À la lecture de cet article paru dans la revue « Cerveau & Psycho » n° 164 de mai 2024 sous la plume de Jean-Philippe LACHAUX, que je viens de parcourir et que je partage avec vous, il semblerait que lorsqu’on écrit à la main, les diverses zones de notre cerveau interagissent plus qu’au clavier.
En effet, la main conserve plus longtemps le mot « à l’esprit ».
Plusieurs explications sont avancées suite à diverses études sur ce sujet notamment la lenteur relative de l’écriture manuscrite, la répétition du mot que l’on est en train d’écrire et que l’on maintient dans la « boucle phonologique de notre mémoire de travail verbale » (on conserve en tête – le temps d’écrire le mot en question , une succession de sons qui le forment et qui passent en boucle pendant qu’il s’écrit, contribuant ainsi à son encodage dans la mémoire à long terme) ; sans compter avec la stimulation visuelle tout le temps de l’écriture…
L’attention – encore elle 🙂 – accordée au mot écrit à la main est plus continue et plus complète que celle mobilisée pour taper sur un clavier.
Alors stylo ou clavier ? Stylo et/ou clavier ? Stylo et clavier (+ dessins, schémas, map mind ou cartes mentales, logigrammes, etc…)
Si la réponse vous intéresse, je vous suggère de lire l’article en question et d’avoir ainsi votre propre grille de lecture.
Et l’auteur de son poser cette question, in fine : quid de la reconnaissance vocale ou saisie vocale ? Quels impacts lorsque l’oralité sera directement convertie en signes sans passer par la case main (stylo ou clavier) ?
Que de questions énergisantes 🙂
Le filet a servi à ramener le poisson, prenons le poisson et oublions le filet. Les mots servent à exprimer les idées, oublions les mots et gardons les idées.
Lao Tseu