Je partage, pour les curieux, un « petit résumé » de l’article de Jean-Philippe Lachaux paru dans Cerveau et Psycho de septembre 2024, n°168
N.B. Le plus simple est d’aller lire l’article en question afin que vous ayez votre propre perception avec vos filtres personnels.
Mon objectif 🎯 étant de vous informer.. pour celles et ceux que cela peut intéresser
(…)
De l’article sous analyse, il en ressort, notamment, qu’aujourd’hui, de plus en plus d’élèves utilisent l’intelligence artificielle, et ChatGPT, pour faire leurs devoirs.
Jean-Philippe Lachaux, chercheur en neurosciences, s’interroge sur les conséquences de cette pratique pour notre cerveau ? 🤔
Une étude récente menée au Pakistan révèle que ceux qui utilisent le plus ChatGPT sont souvent des étudiants surchargés de travail et ayant tendance à procrastiner. L’usage intensif de cet outil est associé à des plaintes concernant la mémoire et à de moins bons résultats aux examens.
Toutefois, il reste difficile de dire si ChatGPT est la cause de ces problèmes, ou s’il est simplement plus utilisé par des élèves déjà en difficulté.
Au-delà de ces observations, J-P Lachaux souligne que l’utilisation de ChatGPT peut empêcher l’élève de mobiliser ses « cartes cognitives » : des réseaux de connaissances construites dans notre cerveau par l’effort de relier entre eux différents concepts.
Faire appel à l’IA pour répondre aux questions scolaires peut ainsi priver le cerveau d’un travail essentiel pour développer sa mémoire et sa capacité de raisonnement ! 😲😏
À terme, le risque est que les compétences intellectuelles régressent par manque d’exercice, selon le principe du « use it or lose it » (« utilise-le ou perds-le »).
Néanmoins, J-P Lachaux ne rejette pas l’IA en bloc : utilisée intelligemment, elle peut aussi devenir un outil d’apprentissage. 💡💡💡
Par exemple, en demandant à ChatGPT de reformuler un texte qu’on a soi-même rédigé pour améliorer son style, ou en stimulant l’imagination à travers des générateurs d’images.
En résumé, ChatGPT n’est pas dangereux en soi, mais son usage devrait être encadré pour qu’il reste un soutien au développement du cerveau, et non un substitut qui l’atrophie.
À suivre …/…
(…)
À venir : 👉 À partager un article du même auteur in Cerveau et Psycho n°176 de mai 2025 intitulé : Comment préserver son intelligence à l’ère des IA.